Newsletter d’actualité médiatique hebdomadaire du 14 février 2025

14 février 2025

L’actualité de la semaine:
Le site  pharmacos-media.fr se fait cette semaine l’écho de la dernière innovation de la division Care Chemicals de BASF : le « VitaGuard A », un ingrédient actif qui, grâce à sa technologie d’encapsulation brevetée, permet de répondre favorablement à la demande de rétinol. La revue bimestrielle professionnelle Potato Planet relaie dans sa dernière livraison le baromètre annuel de l’association Alliance Biocontrôle, lequel agrège désormais des données de suivi de son déploiement dans la ferme France. Les « chocs de simplification » annoncés par la Commission européenne au nom de la compétitivité économique auront-ils raison des législations climatiques européennes du Green Deal ? C’est la question que pose Aujourd’hui en France / Le Parisien. Alors que les Etats signataires de l’accord de Paris avaient jusqu’au 10 février pour présenter leurs « contributions nationales déterminées » en termes de réduction des émissions carbonées, on apprend dans Les Echos que seuls sept pays représentant 16% des émissions mondiales ont tenu leur engagement. Alors que l’électrification des véhicules continue de s’affirmer comme une tendance incontournable sur le marché automobile, Le Figaro dresse le panorama des modèles les plus attendus en 2025. Enfin, dans les colonnes du Monde, nous est proposé un décryptage du Sommet pour l’action sur l’IA qui s’est tenu au Grand Palais le 11 février dernier. Celui-ci aura été notamment marqué par l’étalement de dissensions internationales. ­
Dans la presse cette semaine
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VITAGUARD A
La dernière innovation de BASF Care Chemicals pour répondre à la demande de rétinol­BASF a récemment lancé « VitaGuard A », un ingrédient actif innovant conçu pour répondre à la demande croissante en rétinol et renforcer sa position en tant qu’élément essentiel en cosmétique. Le rétinol, une forme efficace de la vitamine A, est reconnu pour ses propriétés anti-âge, mais son utilisation est souvent entravée par des risques d’irritation cutanée et une sensibilité à la dégradation par la lumière et l’air. La division Care Chemicals de BASF a donc mis au point une formulation qui surmonte ces limitations. La technologie d’encapsulation brevetée de BASF utilise des lipides solides pour stabiliser le rétinol, le protégeant ainsi de la dégradation. Cette approche permet de réduire les irritations cutanées, d’améliorer la biodisponibilité et d’optimiser l’efficacité des formulations cosmétiques. Des études in vitro et ex vivo ont démontré que VitaGuard A contribue à diminuer les rides du front et à améliorer l’élasticité et l’uniformité du teint. Une étude randomisée en double aveugle menée auprès de consommateurs chinois a révélé une réduction de 37 % du volume des rides du front et une augmentation de 16 % de l’élasticité de la peau après huit semaines d’utilisation. Ce développement témoigne de l’engagement de BASF à répondre aux besoins des clients pour une application facile du rétinol et des résultats anti-âge significatifs, tout en s’alignant sur des enjeux contemporains tels que la durabilité et l’innovation collaborativeRapporté par pharmacos-media.fr­
BIOCONTRÔLE
Alliance Biocontrôle ajoute à son baromètre annuel un suivi de son déploiement dans la ferme France­L’association Alliance Biocontrôle, laquelle regroupe vingt-sept membres représentant les quatre cinquièmes du marché national et dont BASF fait partie, a récemment annoncé que le marché du biocontrôle atteindra 245 millions d’euros en 2023. Ce qui équivaut à 9 % du marché total de la protection des plantes. Ce taux de pénétration varie selon les segments, avec des parts significatives dans les molluscicides (41 %) et les insecticides (33 %), tandis que les fongicides et herbicides affichent des parts respectives de 13 % et 3 %. Selon les données du panel ADquation, le déploiement des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle a progressé de près de 4 millions d’hectares en deux ans, atteignant environ 11,5 millions d’hectares pour la campagne 2023-24, ce qui traduit une croissance notable de 32 % et 16 % entre les campagnes successives. La vigne et les grandes cultures enregistrent les hausses les plus marquées, bien que ces dernières affichent le taux de pénétration le plus faible, à seulement 15 % en 2023-24Céline Barthet, présidente de l’association, souligne l’importance des grandes cultures, qui représentent 90 % des surfaces cultivées en France, pour l’expansion du biocontrôle. L’objectif ambitieux d’Alliance Biocontrôle est d’atteindre 30 % de part de marché d’ici 2030, ce qui nécessitera une valorisation accrue des pratiques agricoles durables, un accompagnement renforcé et une révision des réglementations, notamment au niveau européen, pour faciliter l’homologation et le déploiement des solutions de biocontrôle.  Relayé par Potato Planet­
ENVIRONNEMENT 
Vers un détricotage des législations européennes du Green Deal au nom de la compétitivité ?­Le 11 février dernier, la Commission européenne devait présenter son programme de travail pour 2025, suscitant des inquiétudes parmi les défenseurs de l’environnement. Le document, consulté par Aujourd’hui en France / Le Parisien, annonce des « chocs de simplification » qui pourraient compromettre les avancées de la législation climatique européenne. Sous la présidence d’Ursula von der Leyen, qui a été reconduite en juillet, l’UE avait jusqu’alors promu le Green Deal, visant la neutralité carbone d’ici 2050. Cependant, la montée des forces conservatrices et d’extrême droite suite aux élections de juin a conduit à un recentrage sur la compétitivité économique, en réponse à la concurrence des États-Unis et de la Chine. Un indicateur de ce tournant est le report d’un an d’une législation cruciale sur la déforestation, qui vise à interdire l’importation en Europe de produits issus de terres déboisées après 2020. La Commission prévoit également de présenter une législation « omnibus » fin février, destinée à alléger la charge administrative en remettant en question des éléments du Pacte vert, tels que la directive sur le devoir de vigilance, qui impose aux grandes entreprises de surveiller l’impact environnemental et social de leurs sous-traitants. Les organisations patronales, comme le Medef et le BDI, critiquent ces réglementations, jugées trop contraignantes. Le gouvernement français, autrefois défenseur de ces initiatives, semble désormais en retrait. Selon Pierre Leturcq de l’IEEP (Institute For European Environmental Policy), la simplification est jugée nécessaire pour préserver les législations existantes face à des forces politiques majoritaires au Parlement prônant un retour en arrière. Ce changement de cap, soutenu par certains eurodéputés, illustre un glissement vers une priorité de production en Europe, au détriment des ambitions climatiques. Analysé par Aujourd’hui en France / Le Parisien­
ACCORD DE PARIS
Des retards dans la présentation des « contributions nationales déterminées »­Simon StiehlSecrétaire exécutif des Nations Unies pour le climat, a récemment souligné la nécessité d’une approche pragmatique face à l’insuffisance des contributions nationales déterminées (CND) des pays signataires de l’accord de Paris. Initialement, la date limite pour la soumission de ces documents, essentiels pour encadrer les efforts de lutte contre le réchauffement climatique, était fixée au 10 février. Cependant, seuls sept pays, représentant 16 % des émissions mondiales, ont respecté cette échéance. L’ONU a donc prolongé le délai jusqu’à septembre 2025, juste avant la COP 30 au Brésil, à Belém, qui se tiendra du 10 au 21 novembre. Michel Colombier, directeur scientifique de l’Iddri (institut du développement durable et des relations internationales), a exprimé des préoccupations quant à la transformation des CND en simples documents techniques, éloignés de leur ambition politique initiale. La dynamique préparatoire à la COP de Belém semble compromise, d’autant plus que l’annonce du retrait des États-Unis par Donald Trump a créé un précédent inquiétant, pouvant dissuader d’autres nations de prendre des engagements ambitieux. Les grandes puissances comme la Chinel’Inde et l’Union européenne, qui représentent 80 % des émissions de CO2, n’ont pas encore dévoilé leurs CND, suscitant des interrogations sur leur volonté d’agirL’Union européenne, traditionnellement perçue comme un leader climatique, fait face à des défis internes, notamment des tensions politiques autour du Pacte Vert et des désaccords sur les objectifs de réduction des émissions. Dans ce contexte, l’UE doit établir un cadre de compétitivité solide pour articuler ses ambitions climatiques. En somme, l’accord de Paris ne pourra perdurer sans l’engagement fort de nations déterminées, et l’UE joue un rôle crucial dans cette dynamique.
Source : Les Echos­
AUTOMOBILE
Panorama des principaux véhicules qui devraient marquer l’année 2025 ­L’électrification des véhicules continue de s’affirmer comme une tendance incontournable sur le marché automobile, avec plus de 50 % des immatriculations en Europe l’année dernière dédiées aux modèles électrifiés. Dans ce contexte, les constructeurs, face à des normes de dépollution de plus en plus strictes, intensifient leurs efforts de renouvellement de gamme pour maintenir leur compétitivité. L’année 2025 s’annonce riche en lancements, avec des modèles innovants qui vont marquer le paysage automobile. Renault présente la nouvelle R4, un crossover compact électrique inspiré du modèle de 1961, offrant une autonomie de 400 km, tandis qu’Alpine dévoile sa première familiale électrique, la A390, avec une puissance de 400 ch. Dacia, pour sa part, introduira le Bigster, un SUV hybride ciblant le segment C. Stellantis mise sur la DS N°8, une berline électrique haut de gamme affichant une autonomie de 750 km, et Citroën lancera le C3 Aircross, un SUV familial pouvant accueillir jusqu’à sept personnes. Volkswagen prépare le Tayron, un SUV familial, et Audi s’apprête à commercialiser l’A6 e-Tron, promettant 757 km d’autonomie. Les marques japonaises, telles que Toyota et Suzuki, s’engagent également dans l’électrification avec des SUV compacts. Les acteurs coréens, comme Hyundai et Kia, enrichissent leur offre avec des modèles 100 % électriques, dont la citadine Inster de Hyundai. En somme, l’année 2025 sera marquée par une diversité de véhicules électrifiés, témoignant d’une transformation significative du secteur automobile vers une mobilité plus durable et innovante.
Dressé par Le Figaro­
SOMMET POUR L’ACTION SUR L’IA
Le rendez-vous parisien sur l’intelligence artificielle s’achève loin d’un consensus international­Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), qui s’est tenu au Grand Palais le 11 février, a été marqué par la visite du vice-président américain J. D. Vance. Ce dernier a affirmé la position de leader des États-Unis dans le domaine de l’IA, tout en dénonçant la censure des régimes autoritaires, notamment en ciblant la Chine, et en critiquant les efforts européens de régulation. Vance a mis en garde contre les dangers d’une réglementation excessive, soulignant qu’elle pourrait nuire à l’innovation. Son intervention a été perçue comme le reflet des préoccupations des entreprises technologiques américaines face aux régulations européennes, telles que le Digital Services Act et le RGPD. Les États-Unis, ainsi que le Royaume-Uni, ont refusé de signer la déclaration finale du sommet, qui a reçu l’approbation de cinquante-huit pays, y compris la Chine et l’Inde. Ce document prône le respect de l’environnement et des droits humains, mais ne traite pas des « risques catastrophiques » liés à l’IA, un point soulevé par des militants du secteur. Emmanuel Macron, président français, a tenté de promouvoir une approche équilibrée, plaidant pour une « troisième voie » qui éviterait les extrêmes entre régulation stricte et absence de règles. Emmanuel Macron a également évoqué des initiatives telles que le Partenariat mondial sur l’IA et la création d’une fondation pour le financement d’outils d’IA ouverts. Cependant, ces engagements demeurent modestes. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a souligné la nécessité d’une collaboration européenne, tout en promettant de simplifier les régulations. Le sommet a révélé une dynamique de compétition entre les puissances pour dominer le secteur de l’IA, avec un accent sur l’innovation et l’investissement. Les critiques, comme Kate Crawford, autrice du Contre-Atlas de l’intelligence artificielle (Zulma, 2022) et cofondatrice de l’ONG critique de l’IA AI Now Institute, ont exprimé des inquiétudes quant à l’absence de garde-fous dans cette course à l’IA, mettant en lumière les tensions entre la nécessité d’encadrer le secteur et la volonté d’accélérer son développement. 
Décrypté par Le Monde­