L’actualité de la semaine: |
Le site spécialisé actulabo et le titre de presse quotidienne régionale les Dernières Nouvelles d’Alsace rendent cette cemaine compte du renouvellement du partenariat entre BASF France et la Fondation Jean-Marie Lehn de l’Université de Strasbourg. « Ce lien est d’autant plus important qu’il participe de l’attractivité du pays et de la compétitivité de notre industrie », s’est enthousiasmé Nicolas Naudin, président de BASF France, lors de la signature de l’engagement de BASF à apporter un soutien financier de 500 000 euros sur cinq ans. Dans sa dernière livraison, le mensuel L’Usine Nouvelle revient sur les vapocraqueurs électriques que BASF expérimente en partenariat avec Linde et Sabic sur son Verbund de Ludwigshafen : ils constituent une avancée substancielle vers une pétrochimie décarbonée. Avec la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée Nationale en application de l’article 12 de la Constitution, tous les travaux parlementaires en cours se retrouvent suspendus, y compris sur des sujets aussi stratégiques que la programmation pluriannuelle de l’énergie ou la loi d’orientation agricole, observe francetvinfo.fr. L’implantation de gigafactories dans ce que l’on dénomme aujourd’hui la Vallée de batterie, après avoir été le bassin minier des Hauts-de-France, constitue un véritable défi pour l’emploi local, notamment en matière de formation, analyse Le Monde. Dans les colonnes de Libération, les ressorts de l’insolent succès de la K-Beauty, soit le secteur des cosmétiques sud-coréen, sont décryptés. Enfin, à quelques mois de la COP29 de Bakou, une étude d’un collectif de 59 experts publiée par la revue Earth Data Science alerte sur le fait que le réchauffement climatique a atteint un niveau sans précédent lors de la décennie 2014-2023, portant celui-ci à déjà 1,19 ° C par rapport à l’ère préindustrielle (les objectifs de l’Accord de Paris étant de le contenir à 1,5 ° C à l’horizon 2100), nous relaient Les Echos. |
Dans la presse cette semaine |
MÉCÉNAT |
Renouvellement pour cinq ans du partenariat entre BASF France et la Fondation Jean-Marie Lehn de l’Université de Strasbourg Dans un contexte où les liens entre la recherche académique et l’industrie sont cruciaux pour le dynamisme scientifique et économique du pays, BASF France a solennellement renouvelé son soutien financier à la Fondation Jean-Marie Lehn de l’Université de Strasbourg. Le partenariat, s’élevant à 500,000 euros sur cinq ans, a été signé lors d’une cérémonie le 29 mai, affirmant l’engagement du géant de la chimie jusqu’en 2029. Cette collaboration illustre une interaction fructueuse et de longue date commencée en 2003 entre BASF et l’Université, notamment avec l’installation d’un laboratoire de recherche BASF au sein de l’Institut de Science et d’Ingénierie Supramoléculaires, fondement du JONAS, un programme stratégique de recherche mondial de BASF. La fondation, un pôle d’excellence reconnu au niveau européen en chimie depuis 2007, joue un rôle majeur pour l’innovation à la croisée des sciences fondamentales et appliquées. Nicolas Naudin, président de BASF France, souligne l’importance de ces synergies pour rendre le pays attractif aux yeux des futurs scientifiques et renforcer la compétitivité industrielle nationale, déclarant avec fierté : « Les liens entre la Recherche et les entreprises sont indispensables afin de retenir et attirer en France les scientifiques de demain et donner à ces derniers les moyens matériels de mettre en œuvre une Recherche d’excellence. Ce lien est d’autant plus important qu’il participe de l’attractivité du pays et de la compétitivité de notre industrie. En ce sens, je suis très fier de renouveler l’engagement de BASF en France auprès de la Fondation Jean-Marie Lehn. » Jean-Marie Lehn, prix Nobel de Chimie, ainsi que Thomas Ebbesen, directeur de la Fondation, reconnaissent l’importance capitale de ce soutien, qui permet de conjuguer excellence scientifique et innovation technologique. Ce partenariat illustre un modèle d’alliance gagnante entre le monde académique et l’industrie, indispensable à l’avancement des connaissances et à l’application des innovations dans des secteurs variés. Relayé notamment par gazettelabo.fr et les DNA |
VAPOCRAQUAGE VERT |
BASF pose à Ludwigshafen les jalons d’une pétrochimie décarbonée Dans un contexte de transition énergétique ambitieuse, BASF, en coopération avec son compatriote Linde et le groupe saoudien Sabic, a inauguré une unité de démonstration de vapocraquage électrique, positionnant ainsi l’entreprise à la pointe de l’innovation dans le secteur de la pétrochimie décarbonée. Habituellement, les vapocraqueurs, essentiels pour transformer les hydrocarbures en produits chimiques intermédiaires et en précurseurs de plastiques, génèrent d’importantes émissions de dioxyde de carbone, principalement dues à la nécessité de chauffer les matières à des températures avoisinant les 850°C. Cette installation expérimentale, située sur le Verbund de Ludwigshafen en Allemagne, marque une avancée significative avec deux fours électriques inaugurés récemment. Ils testeront deux différentes technologies pour réduire jusqu’à 90% des émissions de CO2. L’investissement de 69 millions d’euros, soutenu à hauteur de 14,8 millions d’euros par le gouvernement allemand, souligne l’ampleur de l’engagement pris. Cependant, le groupe BASF reste prudent et n’a pas encore défini de calendrier pour un déploiement à plus grande échelle, suggérant, comme l’exprime un porte-parole de BASF : « une période de deux à trois ans n’est pas inhabituelle pour une unité de démonstration dans l’industrie chimique ». Linde, cependant, semble prêt à commercialiser cette technologie dès la fin de l’année. Repris par L’Usine Nouvelle |
DISSOLUTION |
Énergie, environnement… la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale met à l’arrêt tous les travaux parlementaires Consécutivement à la dissolution de l’Assemblée nationale, une multitude de projets législatifs et travaux parlementaires sont désormais en suspens, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement, conformément à l’article 12 de la Constitution. Parmi eux, la programmation pluriannuelle de l’énergie, un pilier essentiel de la stratégie énergétique française visant la neutralité carbone à l’horizon 2050, est reportée. Prévoyant initialement une augmentation du nucléaire et des énergies renouvelables tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles, ce dossier devait transiter par la législation parlementaire. Cependant, faute de consensus majoritaire, le gouvernement avait opté pour une mise en œuvre par décrets, précédés d’une consultation publique qui, elle aussi, est différée. En parallèle, une proposition de loi rédigée par des sénateurs Les Républicains, attendue en débat, est également mise en attente. L’incertitude plane aussi sur la loi d’orientation agricole concernant la souveraineté alimentaire et la transmission générationnelle de l’agriculture, tout comme sur la législation contre les PFAS, substances chimiques d’une grande persistance environnementale. En ce qui concerne l’activité des commissions d’enquêtes parlementaires, leurs travaux sont interrompus, y compris l’enquête sur l’autoroute A69, un projet controversé dans le Tarn où de récentes manifestations ont renforcé l’opposition locale. Ces arrêts temporaires, décidés dans le cadre d’une manœuvre politique majeure, instaurent un délai supplémentaire dans l’avancement de dossiers essentiels pour la politique nationale, mettant ainsi en lumière les conséquences directes de la dissolution sur le processus législatif national. Observé par francetvinfo.fr |
VALLÉE DE LA BATTERIE |
Dans les Hauts-de-France, les enjeux en termes d’emploi de l’implantation de gigafactories La région des Hauts-de-France, autrefois célèbre pour ses mines de charbon, se métamorphose en un nouveau berceau industriel orienté vers la technologie de pointe avec l’émergence de gigafactories dédiées aux batteries électriques. Un tournant salutaire promettant non seulement une réindustrialisation mais également la création d’environ 20 000 postes à l’horizon des dix prochaines années. Ces usines de production massive de batteries visent à soutenir le mouvement global vers l’électrification des véhicules anticipé pour 2035, engendrant un besoin substantiel de main-d’œuvre qualifiée dans une région déjà confrontée à des pénuries de talents dans le secteur industriel. La transition de la région économiquement fragilisée par le déclin de l’industrie minière s’accompagne de vastes initiatives pour attirer, former et retenir les talents nécessaires. Les gigafactories telles qu’ACC et AESC, aux côtés d’acteurs tels que Verkor et Tiamat, pilotent ce changement. Par exemple, ACC a déjà commencé à produire des prototypes de batteries pour des entreprises telles que Peugeot, anticipant une production régulière dans les mois à venir. Cette renaissance industrielle est soutenue par des collaborateurs à multiples facettes, incluant des entreprises, des institutions éducatives et des pouvoirs publics régionaux, qui ensemble financent des programmes de formation ambitieux comme Electro’Mob. Ce programme vise à développer les compétences locales, du CAP au doctorat, dans les métiers de l’électricité et de la batterie. Des efforts considérables sont déployés pour transformer la région en un pôle d’attraction pour les talents, avec une projection de former des milliers de techniciens de maintenance et d’opérateurs spécialisés dans les conditions de fabrication en environnement stérile, essentiels à la production de batteries haute performance. Cependant, cette ambition industrielle n’est pas sans créer des tensions sur le marché du travail local, où les petites entreprises craignent de perdre leurs employés au profit des gigafactories offrant des salaires plus attractifs. Par conséquent, même si la création de ces gigafactories incarne une aubaine économique, elle impose également des défis d’adaptation tant pour les salariés que pour les entreprises locales. En définitive, les Hauts-de-France se positionnent au cœur de l’innovation industrielle européenne, avec la promesse de dynamiser une région frappée par la désindustrialisation, tout en naviguant les défis inhérents à une transformation industrielle et économique d’une telle envergure. Analysé par Le Monde |
COSMÉTIQUES |
L’insolent succès sur le marché hexagonal de la K-beauty L’essor remarquable de la cosmétique sud-coréenne, plus communément appelée K-beauty, s’illustre par son adoption croissante sur le marché français, particulièrement appréciée par la jeune génération. Ce phénomène, adroitement porté par les réseaux sociaux et un puissant soft power culturel, voit Lilin Yang, cofondatrice de MiiN Cosmetics, annoncer des perspectives économiques très prometteuses, traduisant une ascension fulgurante. Inaugurée à Barcelone en 2014, cette entreprise distribue de nombreux produits de beauté coréens en Europe, avec une présence significative en Espagne et des ambitions d’expansion considérables. En 2022, la Corée du Sud s’est hissée au quatrième rang mondial des exportateurs de cosmétiques, révélant une industrie à la fois novatrice, traditionnelle et axée sur la prévention. Les origines de cette influence croissante, nommée « Hallyu » ou vague coréenne, peuvent être remontées à la Coupe du monde de football de 2002, coorganisée par le Japon et la Corée. Ce contexte a favorisé un rayonnement culturel inédit de la Corée, propageant ses séries télévisées et, par extension, une admiration pour l’esthétique coréenne caractérisée par une peau impeccable. Progressivement, l’image des cosmétiques coréens s’est affranchie des préjugés et appréhensions initiaux grâce à une stratégie de vulgarisation et d’adaptation aux standards occidentaux, assurant ainsi une diffusion et une acceptation plus large des produits. Outre les attributs intrinsèques des produits, tels que l’innovation constante et les formules avancées rendues accessibles à des prix compétitifs, c’est la capacité de l’industrie à répondre dynamiquement aux exigences du marché qui contribue à son succès. Les marques coréennes, très attentives aux adaptations nécessaires aux réglementations occidentales, ont facilité leur intégration sur de nouveaux marchés. La prévalence d’initiatives faisant la promotion de produits vegan répond également à une demande croissante, particulièrement aux États-Unis, révélant une sensibilité accrue aux tendances mondiales du bien-être et de la santé. En conclusion, la K-beauty, en devenant un phénomène cosmétique mondial, révèle un savant mélange de tradition et d’innovation. Son intégration réussie en France et ailleurs illustre non seulement ses qualités intrinsèques et son attrait global mais souligne aussi une stratégie d’internationalisation perspicace. Le déploiement de cette tendance est soutenu par une industrie qui ne se repose pas sur ses lauriers mais qui cherche constamment à se réinventer et à conquérir de nouveaux adeptes, façonnant ainsi l’avenir du marché cosmétique mondial. Décrypté par Libération |
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE |
Une nouvelle étude pointe le « rythme sans précédent » de la hausse des températures Une étude récente, servant de prélude au futur rapport du GIEC et destinée à éclairer les décisions lors de la COP29 à Bakou, met en lumière un accroissement alarmant du rythme du réchauffement climatique attribuable aux activités humaines. Publiée dans la revue Earth System Science Data par un collectif de 59 experts de prestigieuses institutions, l’analyse révèle une hausse de température de +0,26 °C durant la décennie 2014-2023, marquant un rythme inédit comparé aux décennies antérieures. Le constat est particulièrement préoccupant car il indique que les températures moyennes ont déjà augmenté de 1,19 °C au-dessus des niveaux préindustriels, une élévation supérieure aux rapports précédents. Cela souligne une urgentissime nécessité de réduire les émissions carbones, ainsi qu’un risque croissant de dépasser la limite de 1,5°C des accords de Paris. Malgré une légère décélération dans l’augmentation annuelle des émissions, celles-ci demeurent à un niveau critique, accentuant la pression sur le « budget carbone résiduel » qui pourrait être épuisé en seulement cinq ans si les tendances actuelles perdurent. Toutefois, des progrès significatifs ont été observés, notamment grâce à des politiques telles que le protocole de Montréal et la convention Marpol, qui ont permis de réduire certains polluants. Cette étude souligne non seulement l’ampleur des défis à relever, mais aussi l’importance cruciale de la décennie actuelle pour inverser ces tendances alarmantes et œuvrer pour un avenir plus durable. Couvert par Les Echos |