Lors du salon Cosmet’Agora 2025, BASF a présenté sa nouvelle gamme écoresponsable pour les soins personnels, axée sur l’hydratation, la protection UV, le nettoyage, et le maquillage naturel, en réponse aux attentes des consommateurs face au changement climatique, rapporte Premium Beauty News. Par ailleurs, la Société Chimique de France et France Chimie ont organisé une rencontre académique-industrie pour aborder la transition de l’industrie chimique européenne, un secteur clé pour atteindre les objectifs climatiques du Pacte vert, avec des discussions sur l’écoconception et le recyclage, comme le souligne L’actualité chimique. De son côté, Les Echos rapporte que l’agriculture, confrontée à une forte demande en eau en raison du réchauffement climatique, pourrait devenir le principal secteur consommateur d’eau d’ici 2050, avec des scénarios de gestion de l’eau impliquant une transformation des pratiques agricoles. Dans un autre registre, Le Monde revient sur les déclarations de Donald Trump concernant l’“urgence énergétique nationale”, qui marque un retour aux énergies fossiles, tout en soulignant l’importance d’un approvisionnement énergétique diversifié pour soutenir les nouvelles technologies, dont l’intelligence artificielle. Enfin, Le Figaro rapporte qu’Ursula von der Leyen a réaffirmé, lors de son discours à Davos, l’importance de maintenir une relation pragmatique avec les États-Unis tout en défendant les valeurs et les engagements climatiques de l’UE, notamment l’Accord de Paris. |
Dans la presse cette semaine |
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COSMETIQUES |
BASF présente des formules cosmétiques adaptées au changement climatiqueLors du salon Cosmet’Agora, organisé les 14 et 15 janvier 2025 à Paris, BASF a dévoilé une gamme de formules écoresponsables pour les soins personnels, conçues pour répondre aux attentes des consommateurs face au changement climatique. Valérie Pian-Parison, Responsable Marketing Ingrédients Fonctionnels France, a affirmé l’engagement de l’entreprise en faveur du développement durable et des besoins croissants en matière de beauté écoresponsable. La gamme s’articule autour de quatre thèmes : hydratation, nettoyage et protection, protection UV, et maquillage naturel. Ces formules, innovantes et durables, incluent des émollients, émulsifiants et tensioactifs biodégradables d’origine naturelle, ainsi que des ingrédients renouvelables, favorisant la circularité, la traçabilité et un faible impact carbone. BASF met également l’accent sur des solutions adaptées aux effets du changement climatique, comme la gestion de la perte d’eau transépidermique, la protection contre les UV et des soins personnalisés pour répondre à la variabilité climatique. Rapporté par Premium Beauty News |
INDUSTRIE CHIMIQUE |
Actions de transition prioritaires pour l’industrie chimiqueLa Société Chimique de France (SCF) et France Chimie ont tenu une deuxième rencontre académie-industrie à Paris, le 14 juin 2024, pour échanger autour des enjeux et actions prioritaires liés à la transition de l’industrie chimique, un sujet d’une importance croissante dans le cadre du Pacte vert européen visant la neutralité climatique à l’horizon 2050. Cette réunion s’est appuyée sur le document européen « Transition Pathway for the Chemical Industry », présenté par Kristin Schreiber, représentante de la Commission Européenne. Les discussions ont mis en lumière plusieurs axes stratégiques pour la transformation de ce secteur clé, notamment l’importance de l’écoconception et du recyclage, qui représentent des piliers fondamentaux d’une innovation durable. Ces approches s’appuient sur l’utilisation de matières premières renouvelables et le développement de procédés bas carbone, permettant de réduire considérablement l’empreinte environnementale des activités industrielles. Des intervenants issus d’entreprises majeures telles que Veolia, L’Oréal, BASF et Global Bioenergies ont partagé leur vision et leurs initiatives pour accompagner cette transition, illustrant les efforts concrets déjà engagés dans des domaines variés allant de la gestion des déchets à la création de produits plus respectueux de l’environnement. En France, la stratégie pour le secteur chimique repose sur trois priorités : la transition écologique, la compétitivité économique et le développement des compétences, afin d’assurer que les entreprises soient non seulement capables de répondre aux exigences réglementaires croissantes, mais également d’innover pour rester compétitives sur le plan mondial. Cette démarche inclut également le renforcement de collaborations entre les universités et l’industrie, une meilleure gestion des ressources énergétiques, et une adaptation proactive aux évolutions réglementaires. Ces initiatives s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à transformer l’industrie chimique européenne en un secteur exemplaire, capable de conjuguer progrès technologique, respect de l’environnement et compétitivité économique, tout en contribuant activement aux objectifs climatiques fixés par l’Union européenne. Mis à l’honneur par L’Actualité chimique |
AGRICULTURE |
Les besoins en eau de l’agriculture ne cessent d’augmenterLe secteur agricole fait face à une forte augmentation de ses besoins en eau, notamment en raison du réchauffement climatique et de l’accroissement de l’irrigation, qui devient essentielle pour faire face à des périodes de sécheresse. D’ici 2050, l’agriculture devrait devenir le premier secteur en termes de prélèvements d’eau, en particulier durant les mois les plus chauds de l’année, lorsque les ressources en eau, telles que les nappes phréatiques et les rivières, sont les plus limitées. Le rapport met en avant trois scénarios pour évaluer l’évolution de la demande en eau : un scénario basé sur les tendances actuelles, un autre intégrant les politiques publiques comme la réutilisation des eaux usées et la stratégie bas carbone, et un dernier centré sur une réduction drastique de la consommation d’eau grâce à des mesures de sobriété et d’efficacité. Dans tous les scénarios, les besoins en eau pour l’agriculture augmentent considérablement, en raison de l’extension des surfaces irriguées, avec une croissance estimée de 50% entre 2020 et 2050. Les solutions proposées incluent une transformation du secteur, comme la réduction de la consommation de viande et le développement des cultures de protéines végétales, mais ces changements impliquent un bouleversement majeur des paysages agricoles. Enfin, le rapport évoque la possibilité de conflits d’usage de l’eau, notamment en été, lorsque la demande est maximale et les ressources rares, soulignant l’importance de gérer cette ressource de manière plus durable pour éviter les tensions. Propos recueillis par Les Echos |
DONALD TRUMP |
Donald Trump décrète « l’urgence énergétique » et enterre de nouveau la lutte contre le dérèglement climatique pour « forer, forer »Donald Trump, lors de son investiture, a annoncé une « urgence énergétique nationale », marquant un virage radical par rapport à la politique environnementale de son prédécesseur Joe Biden. Il a mis un terme au Green New Deal, le programme ambitieux de transition énergétique de Biden, en réaffirmant son engagement à une extraction massive d’hydrocarbures, principalement du pétrole et du gaz, qu’il considère comme un atout stratégique majeur pour les États-Unis. Trump a souligné que le pays possédait les plus grandes réserves mondiales de ces ressources, qu’il entendait exploiter sans relâche pour stimuler l’économie, réduire les prix de l’énergie, remplir les réserves stratégiques et relancer les exportations énergétiques américaines. Dans cette optique, il a signé deux décrets marquant une nouvelle sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et annulant certains engagements environnementaux pris par l’administration précédente. Cette orientation repose également sur un autre enjeu majeur : l’impact de la consommation énergétique croissante des nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA). Trump a noté que pour maintenir la compétitivité technologique du pays, un approvisionnement énergétique fiable et diversifié serait nécessaire. Il a fait allusion à l’IA, sans la mentionner explicitement, soulignant que cette technologie imposerait une demande d’énergie exponentielle, en particulier pour faire fonctionner les centres de données utilisés pour l’IA. Pour répondre à ce défi, il a plaidé en faveur d’une production énergétique mixte, incluant non seulement le gaz naturel, mais aussi les énergies renouvelables et le nucléaire, une énergie qu’il considère comme essentielle dans le contexte technologique actuel. Rapporté par Le Monde |
URSULA VON DER LEYEN |
A Davos, Ursula von der Leyen affirme que l’UE se montrera « pragmatique » face à Donald TrumpLe 21 janvier 2025, à Davos, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prononcé un discours marqué par un ton pragmatique concernant les relations de l’UE avec les États-Unis sous la présidence de Donald Trump. Bien qu’elle n’ait pas mentionné directement le nom de Trump, elle a évoqué une « nouvelle ère de rivalités géostratégiques impitoyables », en réponse à la politique américaine de plus en plus isolationniste et radicale. Von der Leyen a souligné la nécessité pour l’UE d’engager rapidement le dialogue avec Washington, de rechercher des intérêts communs, tout en restant ferme sur ses valeurs et en diversifiant ses partenariats commerciaux à l’échelle mondiale. Elle a également réaffirmé l’importance de l’Accord de Paris sur le climat, défendant l’initiative comme « le meilleur espoir pour l’humanité » malgré le retrait des États-Unis de cet accord sous Trump. Enfin, elle a abordé la question des relations avec la Chine, plaidant pour un rééquilibrage des échanges dans un esprit d’équité et de réciprocité. Entretien publié par Le Figaro |