Newsletter d’actualité médiatique hebdomadaire du 29 novembre 2024

29 novembre 2024

 
L’actualité de la semaine:
 D’après Pharmacos-media, BASF a récemment dévoilé Pepsensyal, un peptide innovant destiné à ralentir les signes du vieillissement cutané, tels que les rides et la perte de densité. Composé à 99 % d’ingrédients naturels, ce produit répond à la demande croissante des consommateurs pour des soins de la peau plus sains et préventifs. Selon une étude clinique menée sur 32 participants âgés de 44 à 64 ans, Pepsensyal a montré des résultats prometteurs, avec une amélioration notable de la texture de la peau après seulement 28 jours d’utilisation. En parallèle, Challenges rapporte que la négociation pour un traité international visant à réduire la pollution plastique reste marquée par des divisions, malgré les pressions croissantes de pays comme la France et le Chili. Bien que le soutien du G20 pour un accord contraignant existe, des tensions subsistent concernant la meilleure approche à adopter. D’après Libération, le projet de réindustrialisation des Hauts-de-France, symbolisé par la giga-factory d’Automotive Cells Company (ACC), rencontre des difficultés majeures, avec des prévisions de production bien inférieures à celles attendues pour 2024, ce qui fragilise l’avenir du projet. Par ailleurs, Agrodistribution souligne que bien que la décarbonation des engrais soit un objectif de plus en plus urgent, les coûts élevés des technologies décarbonées freinent leur adoption, malgré des initiatives en Norvège et au Maroc. Enfin, selon Les Echos, l’Allemagne traverse une crise économique profonde, avec la suppression de milliers d’emplois dans des secteurs clés comme l’automobile, aggravée par l’essor des véhicules électriques, menaçant la pérennité de son modèle économique. 
Dans la presse cette semaine
  COSMETIQUES 
 BASF élargit sa gamme de cosmétiques avec un peptide anti-vieillissement lent BASF a récemment dévoilé Pepsensyal, un peptide synthétique novateur destiné à améliorer les soins de la peau en réduisant les premiers signes du vieillissement cutané. Ce peptide se distingue par sa composition : il est basé sur un biopeptide, exempt de conservateurs, et est constitué à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle. En réponse à la tendance croissante des consommateurs cherchant à ralentir le vieillissement cutané de manière saine et naturelle, Pepsensyal cible spécifiquement les signes du vieillissement comme les pattes d’oie et la perte de densité cutanée. L’efficacité de ce peptide a été démontrée dans une étude clinique réalisée auprès de 32 sujets âgés de 44 à 64 ans. Les résultats montrent qu’après seulement 14 jours d’utilisation, les pattes d’oie apparaissent plus lisses, tandis que la rugosité et la profondeur des rides diminuent. À 28 jours, la peau présente une densification notable et un microrelief amélioré, confirmant la capacité de Pepsensyal à régénérer la peau de l’intérieur vers l’extérieur. Ce produit rejoint ainsi l’objectif de BASF de répondre à la demande croissante pour des solutions de vieillissement cutané qui privilégient une approche préventive et holistique. Pepsensyal se positionne également comme une alternative économique tout en offrant une solution de soin de la peau de haute qualité. En élargissant son portefeuille de peptides au sein de sa division Care Chemicals, BASF propose une approche du vieillissement plus douce, centrée sur la santé de la peau plutôt que sur la lutte contre le processus naturel du vieillissement. Ce produit fait partie d’une tendance plus large où les consommateurs privilégient une approche préventive, cherchant à vieillir de manière saine tout en préservant la vitalité et l’apparence de leur peau. Relayé par auto.pharmacos-media.fr 
 ENVIRONNEMENT 
 Divergences lors du 5e tour de négociations sur le traité contre la pollution plastique Les négociations pour un traité international sur la pollution plastique, réunissant 175 pays à Busan (Corée du Sud), sont marquées par des divisions persistantes. Le précédent tour de discussions à Ottawa en avril 2024 n’a abouti à aucun accord sur la limitation de la production de plastique, malgré des pressions croissantes, notamment de la part des pays comme la France et le Chili. Certains pays producteurs de pétrole et de produits plastiques, comme l’Arabie saoudite et la Chine, se sont opposés à toute restriction sur la production. Les États-Unis, pourtant favorables au plafonnement de la production, n’ont pas encore clarifié leur position définitive. La directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement, Inger Andersen, reste optimiste, soulignant le soutien du G20 pour un traité juridiquement contraignant d’ici la fin de l’année. Cependant, des tensions persistent sur la meilleure approche pour réduire la pollution plastique, avec une pression croissante de l’industrie pétrochimique pour éviter des plafonds de production et privilégier des solutions comme le recyclage. Le ministre fidjien du Climat a insisté sur l’importance de ce traité pour la santé publique, notamment dans les îles Pacifiques, où les microplastiques contaminent l’eau et la faune. En parallèle, une proposition de taxe mondiale sur la production de plastique, visant à financer la transition énergétique des pays en développement, a été rejetée par l’industrie, qui craint des hausses de prix pour les consommateurs. Rapporté par Challenges.fr 
 CLIMAT 
 La « Vallée de la batterie électrique » connaît un premier coup de frein L’article de Libération évoque les difficultés rencontrées par la « Vallée de la batterie électrique », symbole de la réindustrialisation des Hauts-de-France. Le site pionnier de la giga-factory de batteries électriques, Automotive Cells Company (ACC), fait face à des défis importants après son lancement en mai 2023. Bien qu’ACC, créé par StellantisMercedes-Benz et TotalEnergies, vise à produire des batteries pour l’automobile, ses résultats pour 2024 seront bien inférieurs aux prévisions initiales, avec une production ne devant équiper que 2 500 véhicules. Le retard accumulé fragilise le projet et la situation est encore compliquée par des choix technologiques et économiques incertains, comme le recul du groupe Eramet dans un projet de recyclage des batteries. Malgré cela, les acteurs locaux restent déterminés à poursuivre la réindustrialisation, mettant en avant leur « ténacité » et leur engagement à long terme. Les projets de construction d’usines par des partenaires comme XTC et Orano continuent malgré les difficultés, avec une prévision d’emplois pour 2026. Les décideurs de la région insistent sur la nécessité de persévérer et de maintenir la cap sur la décarbonation, soulignant l’importance de ces initiatives pour l’avenir industriel de la régionAnnoncé par Libération 
  AGROALIMENTAIRE-AGRICULTURE 
 Le prix à payer de la décarbonation L’agriculturedeuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre en France, représente 19% des émissions nationales, dont 30% proviennent des engrais azotés, en particulier à cause des émissions de protoxyde d’azote. Les entreprises du secteur, comme Timac Agro France, font face à un défi majeur : décarboner leur production d’engrais. Bien que la demande pour des engrais décarbonés soit encore modeste, le coût élevé (deux à trois fois plus cher) freine son adoption. Cependant, des projets internationaux, notamment au Maroc et en Norvège, montrent que la décarbonation pourrait devenir un standard à long terme. En France, un plan de souveraineté en azote vise à produire 51% des engrais à partir de sources locales d’ici quelques années, avec des projets comme FertigHy, visant à produire 500 000 tonnes d’engrais décarbonés d’ici 2030. Les entreprises telles que Yara et Fertiberia prennent des initiatives pour décarboner leurs processus de production, notamment en utilisant de l’hydrogène vert, mais la rentabilité reste un point de tension, les engrais décarbonés restant coûteux. En parallèle, des technologies innovantes, comme les inhibiteurs de dégradation de l’azote, sont développées pour limiter les émissions au champ. À l’échelle mondiale, cependant, seulement 25% des nouvelles capacités industrielles d’engrais intègrent des processus de décarbonation, ce qui souligne la lente adoption de ces technologies malgré des promesses ambitieuses. La transition vers des engrais à faible impact carbone pourrait être stimulée par des mécanismes réglementaires comme la taxe carbone, mais cela risque d’aggraver les coûts pour les agriculteursdéjà sous pression, notamment à cause de la concurrence étrangère moins coûteuseAnalysé par Agro Distribution 
 ENTREPRISE 
 En Allemagne, l’inquiétante accumulation des plans sociaux L’industrie allemande traverse une crise majeure, marquée par la suppression de plus de 60 000 emplois depuis un an, dont des milliers dans des entreprises de premier plan comme ThyssenKruppBosch et ZF. Le géant de la sidérurgie ThyssenKrupp a annoncé la suppression de 5 000 postes, en plus de l’externalisation de 6 000 emplois supplémentaires, mettant ainsi en péril près de la moitié de ses effectifs. Cette hécatombe touche particulièrement le secteur automobile, avec près de 10 000 postes supprimés récemment par Bosch et Ford Europe. Bien que l’Allemagne ait longtemps résisté à la désindustrialisation, son modèle économique basé sur les exportations et une énergie bon marché semble désormais à bout de souffle. Le secteur automobile, qui emploie environ 800 000 personnes en Allemagne, est particulièrement vulnérable en raison de l’essor des véhicules électriques, où les constructeurs asiatiques et américains dominent. Selon la fédération du secteur (VDA), cette transformation pourrait entraîner la perte de 190 000 emplois d’ici 2035. Par ailleurs, des projets stratégiques, tels que l’investissement d’Intel à Magdebourg et l’usine de batteries Northvolt, sont remis en question en raison de la crise économique et politique. En dépit du faible taux de chômage (3,5 %), l’économie allemande entre dans une récession prolongée, avec une baisse prévue de 3% de la production industrielle cette année, ce qui pourrait entraîner encore plus de suppressions de postes dans les semaines à venir