Newsletter d’actualité médiatique hebdomadaire France du 18 octobre 2024

18 octobre 2024

L’actualité de la semaine:
 Le media en ligne freshplaza.com nous rapporte cette semaine les propos tenus par Osvaldo Hagelsieb, Regional Crop Lead pour la laitue high-tech chez BASF / Nunhems, au sujet de Teen Leaf, la dernière innovation du groupe sur le marché des salades, véritable prouesse alliant goût, commodité et durabilité. Dans les colonnes des Echos, nous est proposée une analyse des déboires auxquels fait aujourd’hui face l’industrie allemande. Toujours dans le quotidien économique de référence, on découvre l’ampleur du coup de rabot sur le financement de la transition écologique auquel le gouvernement Barnier envisage de procéder dans son budget 2025. Du 14 au 20 octobre se tient au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, le Mondial de l’Automobile : une édition marquée par un regain d’intérêt en dépit d’une conjoncture morose, décrypte Le Monde. Enfin, le même grand quotidien du soir se fait l’écho de la controverse qui entoure les prédictions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) : celle-ci projette que la consommation mondiale de combustibles fossiles pourrait cesser de croître avant 2030, marquant potentiellement le pic de leur demande, ce qui suscite l’incrédulité des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière, à l’instar de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des leaders d’entreprises comme Saudi Aramco. 
Dans la presse cette semaine
 TEEN LEAF 
 L’éclatant succès de la dernière innovation sur le marché des salades de BASF / Nunhems « La laitue Teen Leaf atteint l’équilibre parfait pour les consommateurs. Elle est suffisamment grande pour être reconnue comme une véritable feuille de laitue, mais suffisamment petite pour pouvoir être mangée à la fourchetteL’uniformité de la taille et de la texture après une simple coupe à la base en fait une favorite des consommateurs et des services de restauration  » : tels sont les termes enthousiastes prononcés par Osvaldo Hagelsieb, Regional Crop Lead pour la laitue high-tech chez BASF / Nunhems, au sujet de cette nouvelle ligne de produits sur le marché des salades. Cette innovation illustre une avancée significative dans le domaine de l’horticulture, répondant à la fois aux attentes des consommateurs et aux exigences des producteurs. La laitue Teen Leaf se distingue par sa taille intermédiaire, qui la positionne idéalement entre les jeunes pousses et les feuilles matures. Cette particularité lui confère une texture croquante et une robustesse qui facilitent sa consommation directe, sans nécessité de préparation compliquée. Ces caractéristiques en font un choix privilégié pour les consommateurs recherchant praticité et qualité dans leur alimentation. La ligne de produits StarSense™, développée par BASF / Nunhems, capitalise sur ces attributs en proposant des variétés spécifiquement adaptées au segment Teen Leaf. Ces variétés offrent non seulement une expérience gustative supérieure, mais aussi une meilleure conservation et une résistance accrue, ce qui les rend particulièrement adaptées à la culture hydroponique et aux systèmes d’agriculture en milieu contrôlé (CEA). La popularité croissante de la laitue Teen Leaf s’explique par sa capacité à s’insérer dans un créneau de marché exigeant une fraîcheur et une qualité constantes. Les systèmes CEA permettent de répondre à ces attentes en réduisant les délais entre la récolte et la consommation, tout en minimisant l’impact des transports longue distance. Cette approche contribue également à une production plus durable, en limitant les pertes post-récolte et en réduisant la consommation d’eau et l’utilisation de pesticides. Les efforts de sélection de BASF / Nunhems ne se limitent pas au développement de nouvelles variétés. Ils englobent également l’amélioration des processus de production de semences et la garantie d’une qualité supérieure, essentielle pour maintenir la confiance des producteurs et des consommateurs. Le développement de chaque nouvelle variété Teen Leaf est le fruit d’un processus rigoureux qui peut s’étendre sur plusieurs années, illustrant l’engagement de l’entreprise envers l’innovation et la qualité. En somme, la laitue Teen Leaf de BASF / Nunhems représente une avancée notable dans le secteur de la production légumière, offrant une solution optimale qui allie goût, commodité et durabilité. C’est une réponse directe aux tendances contemporaines qui privilégient une alimentation saine, savoureuse et respectueuse de l’environnementPropos recueillis par freshplaza.fr 
 INDUSTRIE ALLEMANDE 
 L’heure de la désindustrialisation a-t-elle sonné outre-Rhin ? L’industrie allemandepilier historique du PIB national, traverse une période de turbulences marquée par une série de difficultés économiques et stratégiques. Les constructeurs automobiles, jadis fleurons de l’économie, affichent des résultats en baisse, et le géant Volkswagen envisage même la fermeture d’une usine sur son sol, signe d’un malaise profond. D’autres secteurs clés, tels que la chimie et l’acier, subissent également des restructurations douloureuses, illustrées par la vente de Covestro et les défis rencontrés par Thyssenkrupp. L’ensemble de ce tableau est assombri par des menaces externes et des erreurs de gestion interne. Les coûts énergétiques, exacerbés par la dépendance historique à Gazprom et les répercussions de la crise ukrainienne, pèsent lourdement sur les industries gourmandes en énergie. Parallèlement, le coût du travail augmente, tandis que les investissements nécessaires pour suivre les ruptures technologiques sont insuffisants. De plus, une certaine complaisance dans la stratégie d’expansion internationale a détourné l’attention des nécessités de réforme interne. La concurrence internationale s’intensifie, notamment avec la Chine, qui transforme son rôle de marché lucratif en celui de redoutable concurrent, notamment dans des secteurs de haute technologie autrefois dominés par l’Allemagne. Cette évolution menace directement le modèle économique allemand, basé sur une supériorité qualitative qui ne justifie plus des prix élevés sur le marché global. Face à ces défis, l’Allemagne a engagé des réformes, comme le montre le récent plan de croissance du gouvernement. Cependant, les mesures prises pourraient s’avérer insuffisantes pour revitaliser une industrie qui doit non seulement ajuster ses structures mais aussi réinventer son modèle économique face à un environnement global en mutation rapide. La nécessité d’une transformation radicale est pressante, et l’Allemagne, autrefois surnommée le « miracle économique », doit maintenant naviguer dans ces eaux tumultueuses avec prudence et détermination pour retrouver son élan perduAnalysé par Les Echos 
 BUDGET 2025 
 Le gouvernement envisage 1,9 milliard d’euros de baisse de financement de la transition écologique Le Premier ministre Michel Barnier, malgré son engagement déclaré à lutter contre la dette écologique, présente un budget pour 2025 qui semble marquer un recul par rapport aux efforts précédents. En effet, contrairement à l’année précédente sous Elisabeth Borne où les investissements verts avaient augmenté de manière significative, le budget actuel ne montre pas de hausse comparable des fonds alloués à la transition écologique. Le budget global du ministère de la Transition écologique connaît certes une augmentation de 2,8 milliards d’euros, principalement due à une augmentation mécanique du soutien aux énergies renouvelables. Néanmoins, les crédits spécifiquement dédiés à certaines mesures écologiques voient une réduction notable. Par exemple, les fonds pour le verdissement du parc automobilel’aide à la rénovation énergétique des logements et les aides aux collectivités locales sont réduits d’un total de 1,9 milliard d’euros par rapport à l’année précédente. Le gouvernement justifie certaines de ces coupes par des ajustements tels que la baisse du coût des véhicules électriques, permettant de réduire le budget alloué aux aides à l’achat de ces derniers. De même, il annonce un retour sur une réforme controversée de MaPrimeRénov, qui avait préalablement favorisé les rénovations globales au détriment des interventions plus ciblées comme l’isolation ou le changement de chauffage. D’autres secteurs, tels que le Fonds vert pour les collectivités locales et le Fonds chaleur, subissent également des réductions significatives, ce qui suscite des inquiétudes quant à leur capacité à soutenir efficacement la transition écologique à l’échelle locale et nationale. Sur le plan des recettes, le gouvernement prévoit d’augmenter les taxes liées à la transition écologique, notamment en augmentant l’accise sur l’électricité et la TVA sur les chaudières à gaz, ainsi qu’en introduisant une taxe sur les billets d’avion et en alourdissant le malus sur les véhicules polluants. Ce budget, qui semble être un mélange de réductions de dépenses et d’augmentations de taxes, montre une approche plus conservatrice que les années précédentes en matière de politique environnementale. Il reste à voir comment ces mesures seront accueillies par le Parlement et quel impact elles auront sur la transition écologique de la France. Rapporté par Les Echos 
 MONDIAL DE L’AUTOMOBILE 
 Regain d’intérêt pour le salon parisien de l’automobile malgré une conjoncture morose Le Mondial de l’automobile de Paris, après une édition 2022 peu fréquentée, semble renouer avec son attrait traditionnel en dépit de l’absence notable de certains grands constructeurs comme Mercedes et Toyota. L’événement, prévu du 14 au 20 octobre au parc des expositions de la porte de Versailles, bénéficie d’un contexte favorable malgré une conjoncture économique défavorable marquée par une baisse significative des immatriculations en Europe. Cette année, l’accent est mis sur l’électrification de l’industrie automobile avec plusieurs nouveautés marquantesRenault se distingue particulièrement avec le lancement de la R5 électrique, une réinterprétation moderne de son modèle iconique des années 1970, ainsi que la R4, un SUV compact de style néo-rétro. D’autres marques, comme Stellantis, ne sont pas en reste, proposant des modèles électriques tout en conservant des options à essence, à l’image de la nouvelle Citroën C3 Aircross. Les constructeurs chinois, quant à eux, continuent de progresser discrètement, avec des introductions limitées mais stratégiques telles que celle de BYD, qui présente un modèle sportif et sa marque de luxe Yangwang. Le salon sera également l’occasion de découvrir des innovations de Leapmotordistribuées en Europe par Stellantis, et de Hongqi, fournisseur historique de véhicules officiels en Chine. Cependant, le salon reflète aussi une tendance lourde de l’industrie avec une domination des SUV, qui représentent désormais une part majoritaire des nouvelles immatriculations. Cette prédominance soulève des questions quant à l’augmentation du poids moyen des véhicules et la réduction de la diversité des modèles disponibles, avec une raréfaction des monospaces, coupés, et autres formats traditionnels. Enfin, le Mondial met en lumière le décalage croissant entre la montée en gamme des véhicules et la nécessité de démocratiser l’accès à l’électrique. Les modèles présentés restent majoritairement dans une fourchette de prix élevée, ce qui pourrait compromettre les objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par les normes européennes. Ce défi majeur pour l’industrie nécessite une réponse adaptée pour éviter des conséquences économiques sévères, telles que la guerre des prix ou les suppressions d’emplois déjà anticipées par certains grands groupes comme VolkswagenDécrypté par Le Monde 
 ÉNERGIES FOSSILES 
 Controverse autour des prévisions de l’AIE sur la date du pic de la demande en combustibles fossiles À l’automne 2023, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a proclamé une prévision audacieuse dans son rapport annuel « World Energy Outlook » : la consommation mondiale de combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz – pourrait cesser de croître avant 2030, marquant potentiellement le pic de leur demande. Cette annonce, bien qu’indiquant une diminution significative dans la dépendance aux énergies fossiles, est toutefois jugée insuffisante pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Un an plus tard, alors que l’AIE s’apprête à publier l’édition 2024 du même rapport, la controverse persiste. L’organisation, autrefois critiquée pour ses prévisions conservatrices, est désormais au cœur des débats pour son engagement envers la décarbonation et la transition énergétique. Cependant, des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière, comme l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des leaders d’entreprises comme Saudi Aramco, continuent de rejeter l’idée d’un déclin imminent des énergies fossiles, arguant que la transition vers les renouvelables est loin d’être réalisée. Pendant ce temps, des signaux positifs émergent, notamment en Chine, le plus grand consommateur mondial de charbon, où le développement rapide de l’énergie solaire commence à réduire la demande de charbon. Cependant, les perspectives pour le pétrole et le gaz naturel restent incertaines, avec des projections divergentes sur leur pic de demande futur. L’AIE prévoit un excédent de production « stupéfiant » d’ici la fin de la décennie, tandis que d’autres, y compris des compagnies pétrolières, anticipent un déclin lié à l’essor des véhicules électriques. La transition énergétique mondiale est donc à un tournant crucial. Si les prédictions de l’AIE se concrétisent, la part des fossiles dans l’approvisionnement énergétique global pourrait diminuer significativement, mais la route vers un avenir énergétique durable reste semée d’embûches, nécessitant des investissements accrusl’amélioration des infrastructures de réseau et le développement de technologies de stockage d’énergie. Malgré les progrès, la tâche reste herculéenne, et l’objectif de réduction des émissions de CO2 de 25 % d’ici 2030, essentiel pour respecter l’accord de Paris, est encore loin d’être atteintRelayé par Le Monde