L’actualité de la semaine: |
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Dans la presse cette semaine |
Ici Alsace Une nouvelle usine BASF à Chalampé dans le Haut-Rhin |
Dans une interview exclusive accordée à Ici Alsace, Brieux Boisdequin, chargé de la gestion des coentreprises BASF, donne plus de détails sur l’ouverture d’une nouvelle unité de production d’HMD à Chalampé, dans le Haut-Rhin. Ce site s’inscrit dans une stratégie d’intégration industrielle locale, en lien avec Butachimie et Alsachimie. L’usine transforme des produits intermédiaires pour produire du HMD, utilisé ensuite dans la fabrication de plastiques techniques. Ces matériaux sont essentiels dans des secteurs comme l’automobile (airbags, pneus) et le textile (parachutes, vêtements du quotidien).Brieux Boisdequin insiste sur l’importance de la compétitivité du site et la disponibilité des compétences locales. Il affirme que la sécurité des procédés chimiques est pleinement maîtrisée, forte de 160 ans d’expérience de BASF dans le domaine. L’implantation à Chalampé repose sur une logique de synergie industrielle et de maîtrise technologique. L’usine s’inscrit dans une dynamique de production durable et spécialisée. Pour BASF, cette nouvelle unité est un levier stratégique pour renforcer sa présence en Alsace. L’interview est à écouter ici : https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici-ici-alsace/une-nouvelle-usine-basf-a-chalampe-dans-le-haut-rhin-6801396 |
Est Républicain À Pulnoy, BASF se mobilise pour les LGBTQI + |
À l’occasion du mois des fiertés, le site industriel BASF Beauty Care Solutions de Pulnoy affiche son engagement envers la communauté LGBTQI+. L’entreprise, déjà impliquée dans une politique de diversité et d’inclusion, lance une collecte solidaire de vêtements. Les 120 collaborateurs sont invités à participer jusqu’au 20 juin. Les dons seront remis à la fondation Le Refuge, reconnue d’utilité publique. Cette association soutient les jeunes majeurs victimes d’homophobie ou de transphobie, souvent en rupture familiale. Les vêtements serviront à faciliter leur réinsertion sociale et professionnelle.BASF Beauty Care Solutions, acteur majeur de la cosmétique, démontre ainsi son engagement sociétal. L’initiative s’inscrit dans un mouvement national de soutien aux droits LGBTQI+. Une action concrète qui allie solidarité, visibilité et responsabilité d’entreprise. |
Monde des grandes écoles et université Chez BASF, les talents cultivent l’agriculture de demain – L’interview de Lucie Meyer |
À la tête du département Innovation, Durabilité et Réputation de BASF Agricultural Solutions France, Lucie Meyer incarne une nouvelle génération de leaders engagés. Issue d’un parcours mêlant biologie, chimie et racines agricoles, elle a gravi les échelons jusqu’à superviser des équipes internationales. Son credo : innover pour accompagner les agriculteurs dans leur transition agroécologique. Cela passe par des solutions concrètes, des produits phytosanitaires aux outils digitaux comme Xarvio Digital Farming Solutions, qui optimise les traitements. L’agriculture représente 42 % des investissements R&D du groupe, preuve de son engagement. BASF ne vend plus un produit, mais un résultat, illustrant le virage vers l’économie de la fonctionnalité. La stratégie “Winning Ways” structure cette transformation autour de quatre piliers : Focus, Accelerate, Transform, Win. En parallèle, des partenariats académiques comme Innov’Arbo renforcent l’ancrage scientifique et pédagogique. Enfin, Lucie Meyer appelle les jeunes talents à s’engager : « Venez faire éclore les idées qui changent le monde ! » |
Les Echos Désindustrialisation : le nouveau signal d’alarme qui relance le débat |
La désindustrialisation refait surface en France, selon un nouvel indicateur développé par l’institut Rexecode, marquant une première depuis 2016. La part de l’industrie dans le PIB est tombée à 9,4 % au premier trimestre 2025, un seuil symbolique qui alimente les inquiétudes sur la santé du tissu productif français. Les destructions d’emplois industriels réapparaissent, et les investissements sont en recul de 3 % en 2024, avec une nouvelle baisse attendue en 2025. Pour Anthony Morlet-Lavidalie, économiste chez Rexecode, la France est entrée dans une phase de contraction industrielle, perdant des parts de marché dans des secteurs clés comme la chimie, l’automobile ou la plasturgie.Pourtant, Bpifrance tempère ce diagnostic, évoquant une situation conjoncturelle plus que structurelle, avec des signaux positifs comme le rebond du moral des industriels début 2025. La valeur ajoutée industrielle reste stable, proche de son niveau de 2019. Mais les freins structurels persistent : coût du travail élevé, fiscalité lourde, et manque d’attractivité pour les implantations d’usines. Rexecode plaide pour une politique de l’offre renforcée, tandis que Bpifrance appelle à éviter les conclusions hâtives. |
Le Figaro LR et RN font adopter un moratoire sur l’éolien et le solaire à l’Assemblée, le gouvernement et la gauche s’indignent |
L’examen de la loi de programmation énergétique à l’Assemblée nationale a été brutalement perturbé par l’adoption d’un moratoire immédiat sur l’éolien et le solaire, introduit par la droite et soutenu par l’extrême droite. Cette mesure, qui suspendrait toute nouvelle installation, a suscité une vive indignation du gouvernement et d’une partie de l’hémicycle. Le texte, qui prévoit par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais menacé d’échec lors du vote prévu mardi. Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a dénoncé une décision « irresponsable et dévastatrice » pour l’industrie. Le rapporteur Antoine Armand (Renaissance) a parlé de « catastrophe économique », tandis que la gauche demandait le retrait du texte.L’amendement du député LR Jérôme Nury a été adopté de justesse, en l’absence notable de nombreux députés du centre et de la gauche. Le RN s’est félicité de cette victoire, alignée sur le programme de Marine Le Pen. France Renouvelables alerte sur la perte potentielle de 80 000 emplois. Pour les écologistes, le texte est devenu une « menace grave pour le climat ». |
Le Figaro Émissions de gaz à effet de serre : en 2025, la baisse sera plus liée à la crise qu’à la décarbonation |
La baisse des émissions de gaz à effet de serre prévue en 2025 sera davantage due à la crise économique qu’à une réelle décarbonation, selon les prévisions de l’Insee. L’institut anticipe une réduction d’environ 1 %, bien loin des -5 % annuels nécessaires pour respecter les objectifs climatiques. Cette baisse s’expliquerait par le ralentissement de l’activité industrielle, notamment dans la chimie, la métallurgie et le ciment, secteurs très énergivores. Le climat des affaires reste dégradé, en raison d’un coût de l’énergie toujours élevé pour les industries européennes. Le secteur de l’énergie, qui avait fortement réduit ses émissions grâce au retour du nucléaire et aux renouvelables, ne devrait plus contribuer à la baisse. Dans les transports, les émissions stagnent : hausse dans l’aérien, baisse dans le fret. Côté ménages, la consommation de carburant pourrait repartir à la hausse, stimulée par la baisse des prix à la pompe.L’Insee rappelle que, malgré un découplage partiel entre croissance et émissions, les variations restent fortement corrélées à la conjoncture. En 2024, la France a émis environ 400 MtCO₂e, en baisse de 0,9 % par rapport à 2023. |
La Tribune Luca de Meo, de l’automobile au luxe : le mercato qui fait vibrer les analystes |
Coup de tonnerre dans le CAC 40 : Luca de Meo quitte Renault pour prendre la tête de Kering à partir du 15 septembre. Ce transfert surprise a provoqué une onde de choc sur les marchés : l’action Renault a chuté de plus de 8 %, tandis que celle de Kering a bondi de près de 12 %. En poste depuis cinq ans, de Meo est salué pour avoir redressé Renault grâce à l’innovation produit, la transition électrique et la revalorisation de la marque. Son départ laisse un vide stratégique, d’autant plus qu’il devait présenter à l’automne le plan « Futurama ». Les analystes redoutent un coup d’arrêt à la dynamique engagée, notamment dans les partenariats avec Nissan et Stellantis. La gouvernance de Renault est fragilisée, avec un président, Jean-Dominique Senard, sur le départ en 2027. Certains analystes évoquent même un risque accru de perte d’indépendance pour Renault. Chez Kering, ce recrutement est perçu comme un pari audacieux, misant sur un profil industriel pour relancer un groupe en perte de vitesse dans le luxe. Un mercato éclair qui redessine les équilibres entre deux fleurons français. |