L’actualité de la semaine: |
Le site professionnel auto.zepros.fr met cette semaine à l’honneur les efforts entrepris par R-M, la marque de BASF Coatings, en matière de durabilité de ses process. Dans ses pages en ligne, l’Usine Nouvelle rend compte de l’inauguration par BASF à Heerenveen, aux Pays-Bas, d’une nouvelle ligne de production de dispersions aqueuses, laquelle constitue une avancée significative vers la durabilité en permettant une augmentation de la capacité de production sans émissions de CO2 supplémentaires. Dans les colonnes du Progrès, est annoncé le Rendez-vous de la Chimie, un événement orchestré par le titre de presse quotidienne régionale en collaboration avec France Chimie Auvergne-Rhône-Alpes et divers partenaires tels que TotalEnergies, Veolia, et BASF. L’industrie hexagonale fait aujourd’hui face à une situation pour le moins paradoxale : alors que les plans sociaux s’amoncellent, les difficultés de recrutement s’avèrent criantes, analyse Le Monde. Le même grand quotidien du soir se fait l’écho des tensions diplomatiques exacerbées qui entravent le déroulement de la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan, et empêchent la définition du New Collective Quantified Goal, pourtant l’enjeu majeur de cette 29e Conférence des parties pour le climat. Enfin, à l’heure d’une nouvelle mobilisation des agriculteurs français contre le Mercosur en négociations, Les Echos font état du chemin de crête sur lequel évolue aujourd’hui le gouvernement Barnier. |
Dans la presse cette semaine |
LABEL eSENSE |
R-M, la marque de BASF Coatings, inscrit la durabilité au cœur des procédés de sa ligne Agilis Depuis 2017, BASF a intensifié ses efforts pour répondre aux défis environnementaux du secteur de la carrosserie, en développant des produits éco-conçus tels que la ligne eSense. Ce mouvement s’inscrit dans une tendance plus large où « beaucoup de nos clients sont désormais engagés dans une vraie démarche RSE », comme l’indique Véronique Barbier, responsable marketing région ouest de BASF Coatings. Cette évolution contraste fortement avec la situation d’il y a dix ans, où de telles demandes étaient quasiment inexistantes. La stratégie de BASF repose sur la production en « Verbund », un procédé innovant qui permet de réutiliser l’énergie, la chaleur, et les déchets à travers ses sites. Jules Mikhael, directeur général région ouest de BASF Coatings, explique que cette méthode « permet de sortir à la fois des produits conventionnels et des produits issus de la biomasse », allouant ainsi les matières renouvelables aux produits biosourcés. La gamme Agilis, par exemple, se distingue par un taux de composés organiques volatils réduit de 40 % par rapport aux normes légales, et les produits eSense intègrent des matières premières biosourcées. BASF innove également en utilisant le ChemCycling, transformant des déchets polluants comme les pneus en huile de pyrolyse pour la production de peinture. Le nouveau vernis Race Finish’R, certifié REDcert², incarne cette innovation en utilisant l’équivalent de deux pneus par bidon et en réduisant le temps et l’énergie nécessaires à l’étuvage. Cette approche permet de répondre aux besoins des ateliers cherchant à accroître leur productivité tout en réduisant leur impact environnemental, une priorité pour une industrie en pleine transformation. Ainsi, BASF se positionne à l’avant-garde de la durabilité dans le secteur des revêtements automobiles, en phase avec les attentes croissantes de ses clients en matière de responsabilité sociétale et environnementale. Relayé par auto.zepros.fr |
HEERENVEEN |
Aux Pays-Bas, BASF lance sa nouvelle ligne de production de dispersions aqueuses neutre en émissions carbonées « Nous traversons une période difficile pour notre industrie en Europe, car nous sommes confrontés aux défis de la neutralité climatique, de la circularité, de la numérisation et de la mise en œuvre de la stratégie chimique de l’UE pour la durabilité. Avec notre équipe d’innovation, ici, à Heerenveen, nous nous engageons à relever ces défis. Nous voulons rester un acteur important en Europe pour nos clients », : tels sont les propos tenus par Sjoerd Visser, responsable du site de BASF, à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle ligne de production de dispersions aqueuses à Heerenveen, aux Pays-Bas. Cette installation, qui s’appuie sur des infrastructures existantes, marque une avancée significative vers la durabilité en permettant une augmentation de la capacité de production sans émissions de CO2 supplémentaires. Alimentée par de l’électricité verte provenant du parc éolien Hollandse Kust Zuid, en partenariat avec Vattenfall et Allianz, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de BASF pour promouvoir une industrie chimique plus respectueuse de l’environnement. Le secteur des revêtements, de l’impression et de l’emballage, desservi par les émulsions Joncryl et Acronal Pro de BASF, est en pleine transition vers une plus grande durabilité. Avec la migration de la chaîne de valeur des emballages du plastique vers le papier, BASF aspire à conférer de nouvelles propriétés fonctionnelles aux emballages en papier, telles que des propriétés barrières. Sjoerd Visser souligne également la possibilité d’augmenter la proportion de produits biosourcés dans leurs offres, renforçant ainsi leur engagement envers une production plus écologique. Cette démarche illustre la volonté de BASF de s’adapter aux évolutions du marché tout en répondant aux exigences de durabilité. Rapporté par usinenouvelle.com |
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES |
Pour sa sixième édition, le Rendez-Vous de la Chimie inscrit la RSE au cœur des débats Le Rendez-vous de la Chimie, orchestré par Le Progrès en collaboration avec France Chimie Auvergne-Rhône-Alpes et divers partenaires tels que TotalEnergies, Veolia, et BASF, s’affirme depuis six ans comme une plateforme d’échanges et de réflexions sur l’industrie chimique. Cette sixième édition, dédiée à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), aspire à mettre en lumière l’impact de la chimie sur l’environnement et l’emploi régional. L’événement convie élus, décideurs économiques et citoyens à explorer les enjeux actuels de la chimie à travers des reportages, témoignages et tables rondes. En préambule, un forum de l’emploi mettra en exergue les défis du secteur, qui fait face à une perte d’emplois significative, comme l’a souligné Cédric Van Der Meiren, président de France Chimie Aura. Au cœur des débats, l’industrie chimique se positionne comme un acteur clé dans la transition écologique, ayant réduit de deux tiers son empreinte carbone en trois décennies. Elle s’engage dans la décarbonation, la sobriété énergétique et l’efficacité hydrique, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, région pionnière en la matière. Ces efforts se traduisent par des investissements dans les énergies vertes et des procédés moins énergivores, illustrant la capacité de la chimie à proposer des solutions aux défis environnementaux contemporains. L’accès à cet événement est libre, nécessitant simplement une inscription préalable sur le site dédié. Cette rencontre promet d’être une occasion précieuse pour comprendre et discuter des transformations en cours dans le secteur chimique. Annoncé par Le Progrès |
INDUSTRIE TRICOLORE |
La situation paradoxale de l’industrie hexagonale, entre déferlement de plans sociaux et difficultés à recruter Le 7 novembre à Valenciennes, l’Union des industries et métiers de la métallurgie du Grand-Hainaut a organisé un job dating, inspiré des speed dating, pour pallier la pénurie de main-d’œuvre industrielle. Une initiative similaire est prévue le 26 novembre à Saint-Nazaire, sous l’égide de la fédération patronale locale. Ces événements mettent en lumière le paradoxe de l’industrie française, qui, malgré des plans sociaux dans des secteurs comme l’automobile, souffre d’une pénurie chronique de travailleurs qualifiés. Selon la Dares, 66 630 emplois industriels étaient vacants au deuxième trimestre de cette année, un chiffre qui a triplé depuis 2015. La perception de l’industrie reste ancrée dans un imaginaire dépassé, marqué par la désindustrialisation des quarante dernières années. Les souvenirs de délocalisations et de licenciements massifs continuent de peser sur l’image des emplois industriels. Olivier Lluansi, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et auteur de Réindustrialiser, souligne que l’industrie est encore perçue comme archaïque, malgré ses évolutions vers des environnements plus modernes et automatisés. Cette perception est aggravée par le taux élevé d’accidents du travail en France. Attirer les jeunes et les femmes vers l’industrie demeure un défi. Une étude révèle que 53 % des 18-24 ans ont une mauvaise opinion de ce secteur. Les femmes, en particulier, restent sous-représentées dans les postes de direction et de conception, avec un. Le sociologue Jean Viard appelle à une « bataille culturelle » pour transformer cette image et promouvoir des carrières bien rémunérées dans l’industrie. Cependant, des obstacles subsistent, notamment dans le domaine éducatif. La réforme du lycée en 2019 a entraîné une baisse des inscriptions dans les disciplines scientifiques, affectant les formations postbac et les métiers industriels. De plus, la formation est souvent inadéquate, avec un taux d’abandon de 50 % parmi les élèves formés aux métiers industriels, soulignant une inadéquation entre les formations et les besoins du secteur. Analysé par Le Monde |
COP29 |
À Bakou, les négociations achoppent sur la définition du New Collective Quantified Goal La 29e Conférence des parties pour le climat (COP29), tenue à Bakou, se déroule dans une atmosphère de tensions diplomatiques exacerbées. Illuminé par des messages de solidarité écologique, le stade olympique de Bakou contraste avec la complexité des négociations qui s’y tiennent. Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, exhorte les participants à dépasser les discours et à se concentrer sur des solutions concrètes, alors que les discussions stagnent. Le principal enjeu de cette conférence réside dans le New Collective Quantified Goal (NCQG), un objectif de financement destiné à soutenir les pays en développement dans leur transition climatique. Le texte des négociations, fluctuant entre neuf et vingt-cinq pages, reste semé d’embûches avec de nombreuses options à clarifier. Le contexte géopolitique tendu, marqué par les critiques du président azerbaïdjanais et les répercussions des conflits en cours (Ukraine, Gaza, Liban), complique davantage les discussions. Le retour du climatoscepticisme, incarné par Donald Trump, menace de désengager les États-Unis de la diplomatie climatique, tandis que son influence se fait sentir jusque dans les négociations, notamment par ses interactions avec des figures de l’industrie pétrolière. Les espoirs se tournent vers le sommet du G20 à Rio pour des signaux positifs. Toutefois, la déclaration finale du G20, bien qu’elle reconnaisse la nécessité d’augmenter la finance climatique, reste vague quant à la structuration de ce financement. La présidence azerbaïdjanaise de la COP est pressée de proposer un texte plus concis pour avancer les discussions. Les divergences entre blocs de pays persistent, notamment sur la structuration des financements et l’élargissement de la base des contributeurs. L’Union européenne propose des contributions volontaires pour débloquer les négociations, tandis que la Chine résiste à tout changement de son statut de pays en développement. Un potentiel axe entre Bruxelles et Pékin pourrait être crucial pour surmonter l’impasse actuelle. Relaté par Le Monde |
MALAISE AGRICOLE |
Le chemin de crête gouvernemental à l’heure d’une nouvelle mobilisation des agriculteurs Le Congrès des maires s’ouvre à Paris dans un climat tendu, marqué par des indicateurs économiques préoccupants et une colère agricole persistante. Moins d’un an après un mouvement de protestation agricole qui avait laissé des traces, les syndicats agricoles relancent leur mobilisation, mettant le gouvernement de Michel Barnier sous pression. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a annoncé des mesures pour apaiser les tensions, mais le malaise agricole demeure profond. La colère des agriculteurs est exacerbée par la faible mise en œuvre des mesures promises par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et par le traité de libre-échange du Mercosur en négociation avec l’Amérique du Sud. Malgré l’opposition affichée par Emmanuel Macron et Michel Barnier, cela ne suffit pas à apaiser les inquiétudes. La France bénéficie du soutien de l’Italie dans son opposition au traité. La compétition entre les principaux syndicats agricoles, à l’approche des élections dans les Chambres d’agriculture, intensifie la surenchère. La FNSEA privilégie des actions symboliques, évitant le blocage du pays, tandis que la Coordination rurale adopte une ligne plus dure, rappelant les tensions de l’hiver précédent. Le gouvernement, vigilant face aux risques de débordements, prône une « tolérance zéro » en cas de blocage durable, selon Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur. La question du maintien de l’ordre est délicate, le mouvement agricole bénéficiant d’un soutien populaire. Pour désamorcer la crise, l’exécutif mise sur plusieurs textes parlementaires, dont le projet de loi d’orientation agricole et une proposition de loi visant à alléger les normes pesant sur la production agricole. Décrypté par Les Echos |